Les hôteliers réclament un plan Marshall
CRISE

Les hôteliers réclament un plan Marshall

Boris COLOMBET
RÉUNION. Les responsables des deux fédérations hôtelières, mais également les patrons des plus emblématiques établissements de Guadeloupe et de Martinique, se sont réunis pour dresser un même constat.
RÉUNION. Les responsables des deux fédérations hôtelières, mais également les patrons des plus emblématiques établissements de Guadeloupe et de Martinique, se sont réunis pour dresser un même constat.

Confrontés à une concurrence frontale du reste de la Caraïbe et assurant ne plus pouvoir faire face aux charges, les hôteliers de Guadeloupe et Martinique réclameront aujourd'hui, au ministre des Dom, un plan comparable à celui soutenant la banane. La profession promet la création de 20 000 emplois sur 10 ans, si elle est suivie.

Les hôteliers ont le couteau sous la gorge! « Que ce soit en Guadeloupe ou en Martinique, les hôtels ferment les uns après les autres. Nous perdons des emplois. C'est catastrophique. » Ces propos ? C'est Patrick Vial-Collet, directeur de la Toubana et surtout porte-parole de Nicolas Vion (le président des hôteliers de Guadeloupe) qui les tient. Il n'est pas seul. Hier matin, les responsables des deux fédérations hôtelières, mais également les patrons des plus emblématiques établissements de Guadeloupe et de Martinique, se sont réunis pour dresser le même constat.
Dans les deux îles, Méridien, Arawak, Calinago ou encore Anchorage, ont laissé des traces en disparaissant avec perte et fracas. « En l'espace de 10 ans, nous avons perdu près d'une quinzaine d'hôtels. Ça représente environ 3 000 chambres de...

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