Le torchon brûle-t-il au Campus caribéen des arts ?
ENSEIGNEMENT

Le torchon brûle-t-il au Campus caribéen des arts ?

Adams Kwateh
L'école finira-t-elle par tourner le dos à la triste réputation de « directivore » , ou « directicide » , qui lui colle à la peau ? (J-M.E./France-Antilles)
L'école finira-t-elle par tourner le dos à la triste réputation de « directivore » , ou « directicide » , qui lui colle à la peau ? (J-M.E./France-Antilles)

Depuis des mois, rien ne va plus à l'école supérieure des arts. Le couple formé par la présidente du conseil d'administration et la directrice générale, se déchire peu à peu.

D'un côté Michèle Latouche, à la tête du Campus caribéen des arts depuis le 1er novembre 2014. De l'autre, Manuela Clem-Bertholo, élue au conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique et, à ce titre, en charge depuis un an et demi de la présidence du conseil d'administration de l'établissement précité. Elles sont, chacune, dans leur rôle, à savoir respectivement, la gestion administrative et financière destinée à assurer les missions pédagogiques de cet établissement d'enseignement supérieur, et veiller « à la mise en ?oeuvre du projet général du Campus caribéen des arts défini par le conseil d'administration » , selon les statuts.
Mais entre les deux personnalités chargées de la gouvernance, « la température est passée en quelques mois du très chaud au très froid. » C'est le constat que fait un membre de l'école ouverte en 1984 sous la double tutelle de l'Etat et la Région de l'époque. « L'ambiance...

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