Vous avez participé au G.20 au début. Mais
vous vous êtes rapproché de l'alliance régionale depuis. Êtes-vous
un adepte du grand écart ?
Je suis sportif. J'ai été président de la
Samaritaine de 2004 à 2008 et j'ai obtenu des résultats. J'aime
aussi le grand écart puisque cela prouve mon excellent état de
forme. Mais pour parler plus sérieusement, je dirai que j'aime mon
pays la Martinique.
Ce qui justifie un coup au G.20 et la
majorité régionale par la suite ?
Il est vrai que j'ai côtoyé le G.20. J'ai
effectivement assisté à deux séances de travail, alors qu'ils en
étaient à leur quinzième. Mais n'ayant pas senti, depuis, l'intérêt
de continuera pousser la réflexion, je n'y suis plus
retourné.
Parce que la réflexion était biaisée dès le
début ?
J'ai eu la sensation, à un certain moment,
qu'il n'y avait pas une franche collaboration entre les
participants. J'ai eu le sentiment qu'un homme comme Bruno-Nestor
Azerot qui voulait sincèrement propulser son ami Jean-Philippe
Nilor au-devant de la scène, était dans une impasse. Le député du
sud ne pouvant pas franchir un...