L'art, une brèche dans l'armure de la santé mentale

L'art, une brèche dans l'armure de la santé mentale

Léonce Bertot
L'atelier d'arts plastiques du CATTP Perrinon, un lieu de reconstruction pour les patients. (L.B./France-Antilles)
L'atelier d'arts plastiques du CATTP Perrinon, un lieu de reconstruction pour les patients. (L.B./France-Antilles)

Aujourd'hui, à la faveur de la Journée mondiale de la santé mentale, le Centre hospitalier Maurice-Despinoy (ex-Colson) a choisi de mettre en lumière le lien entre culture et santé. Il nous a ouvert les portes de son Centre d'accueil thérapeutique à temps partiel de Perrinon, à Fort-de-France.

L'atelier d'arts plastiques du Centre d'accueil thérapeutique à tempspartiel (CATTP) et Hôpital de jour (HDJ) Perrinon - section Centre, est peu connu du grand public. Mais pour ceux qui le fréquentent, c'est un lieu synonyme de créativité, d'apaisement, d'estime de soi, voire même de liberté.
« En psychiatrie, nous avons l'opportunité d'avoir cet atelier qui permet aux patients de s'exprimer, de se valoriser, de s'affirmer aussi » , explique Patricia Dondon-Baur, technicienne supérieure hospitalière, l'une des deux plasticiennes du Centre hospitalier Maurice Despinoy. « On utilise des supports artistiques pour donner aux patients l'opportunité de se révéler. Parce qu'une fois qu'on est dans la maladie mentale, il y a cette stigmatisation ainsi que cette dévalorisation de l'individu face à la maladie » .
L'enjeu est d'importance donc, puisqu'il s'agit tout à la fois de faire ressortir la valeur intrinsèque de l'usager et de lui faire prendre conscience de ses capacités, pour lui permettre de se projeter dans l'avenir de manière positive.
Deux oeuvres de patients. (L.B./France-Antilles)

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