SME : audience prévue... à la mi-octobre
GRÈVE

SME : audience prévue... à la mi-octobre

K.L.
« C'est le délai qu'a fixé le juge. Je n'ai pas à me prononcer là dessus. Mais plus vite le dossier sera traité et mieux ce sera pour l'entreprise. Il faut que la justice puisse analyser au mieux le dossier » , a déclaré Laurent Brunet, directeur de la SME.
« C'est le délai qu'a fixé le juge. Je n'ai pas à me prononcer là dessus. Mais plus vite le dossier sera traité et mieux ce sera pour l'entreprise. Il faut que la justice puisse analyser au mieux le dossier » , a déclaré Laurent Brunet, directeur de la SME.

Le conflit à la SME pourrait s'enliser un peu plus. Saisi par la direction de l'entreprise, le tribunal de grande instance ne devrait entendre les parties que le 14 octobre prochain.

Dans l'attente de l'audience, la principale question concerne désormais la poursuite ou non du mouvement de grève. L'intersyndicale n'a pas encore évoqué ce sujet.
Dans l'attente de l'audience, la principale question concerne désormais la poursuite ou non du mouvement de grève. L'intersyndicale n'a pas encore évoqué ce sujet.
La grève à la Société Martiniquaise des Eaux en est à son huitième jours.
Pourtant le Tribunal de Grande Instance de Fort-de-France ne se prononcera que dans un mois sur l'interprétation à donner au protocole de fin de conflit signé en août dernier. L'assignation à comparaître reçue hier par l'intersyndicale fixe la date de l'audience au 14 octobre prochain.
Ce rendez-vous relativement éloigné dans le temps tranche avec l'idée d'une procédure d'urgence avancée par la direction la semaine dernière.
« C'est le délai qu'a fixé le juge. Je n'ai pas à me prononcer là dessus. Mais plus vite le dossier sera traité et mieux ce sera pour l'entreprise. Il faut que la justice puisse analyser au mieux le dossier » , a déclaré Laurent Brunet, directeur de la SME.
La requête de la direction que nous avons pu consulter évoque l'article 9 du protocole sur lequel se cristallise le conflit. Le texte évoque également « de nombreuses exactions et voies de fait » qui auraient été commises durant le précédent conflit.
« Nous avons reçu le mémoire accompagnant la requête de la direction. Cela n'a rien à voir avec le règlement de l'article 9 du protocole. Il s'agit plus d'une collection de procès-verbaux d'huissier antérieur au conflit actuel » , a commenté Sandrine Riera, déléguée syndicale CDMT.
La direction assure pour sa part que l'unique objectif de sa requête est d'obtenir l'avis de la justice sur les modalité d'application de l'article 9.
Pour rappel, le protocole d'accord signé le 6 août dernier indiquait que « aucune sanction ni menace ni poursuite pour des faits liés directement ou indirectement à cette grève ne seront engagées par les parties » .
ECOLES EN SOUFFRANCE ET UN COLLÈGE FERMÉ
Dans l'attente de l'audience, la principale question concerne désormais la poursuite ou non du mouvement de grève. L'intersyndicale n'a pas encore évoqué ce sujet.
Les conséquences du mouvement notamment sur les établissements scolaires pourraient faire évoluer la situation.
Depuis deux jours au moins quatre établissements ont dû renvoyer leurs élèves à leur domicile. Lundi ce sont trois établissements du secondaire qui ont fermé leurs portes. Hier, le collège des Trois-îlets a fait de même. Ses portes resteront closes aujourd'hui également.
Les particuliers sont également touchés par les coupures. Neuf communes étaient concernées par des perturbations hier en début de soirée. La direction assurait faire de son mieux pour assurer un retour à la normal dès hier soir. Cependant, le rétablissement de la situation devrait être plus long au Lamentin et aux Trois-Ilets.
(J-M.E./France-Antilles)
(J-M.E./France-Antilles)

Suivez l'info en temps réel
sur l'appli France-Antilles !

Télécharger