Précurseur de la flûte des mornes, l'artiste est l'un des ambassadeurs de la culture martiniquaise et tente de préserver un environnement riche de valeurs humaines.
Où et comment s'est déroulée votre enfance
?
J'ai grandi sur une habitation qui, pour
être précis est un lieu qui désigne l'espace où vivent les
travailleurs de la canne à sucre. L'habitation où j'ai grandi
s'appelle La Rochelle, à Ducos. C'est la commune de mon
père.
Mais, j'ai aussi vécu sur le lieu de
naissance de ma mère, quartier Monnerot à mi-chemin du Robert et du
François. Ces deux lieux font de moi un vrai enfant de la
campagne.
Quels métiers vos parents exerçaient
?
Mon père était ébéniste, employé de la
famille Aubéry, propriétaire de l'usine du Lareinty située à
l'époque en face de l'aéroport, au Lamentin. De par sa fonction, il
bénéficiait sur l'habitation d'une petite maison et d'un atelier
d'ébénisterie.